La FEBETRA, TLV et l’UPTR prennent note de l’idée de réduire les accises sur le diesel par le système des cliquets inversés. Cela signifie que lorsque les prix maximums à la pompe augmentent, une partie de l’augmentation est neutralisée par une réduction des accises. Un tel système a été mis en place temporairement dans le passé. A l’époque, c’était au détriment du diesel professionnel que les transporteurs connaissent depuis longtemps.
Une réduction générale des accises d’un jour à l’autre ne peut pas résoudre le problème. Les niveaux minimums européens des accises permettent une réduction des accises en Belgique d’à peine 0,04 €/litre pour les poids lourds. Pour les véhicules de moins de 7,5 tonnes, la marge de manœuvre est limitée à un maximum de 0,27 €/litre de diesel.
Mais entre-temps, les prix à la pompe ont augmenté de 0,35 €, soit plus de 20 %, depuis janvier. Le carburant représente un peu plus de 20 % du coût total d’un camion. D’autres augmentations de prix sont attendues dans les jours et les semaines à venir. L’UPTR, la FEBETRA et TLV rappellent que les transporteurs n’ont d’autre choix que de répercuter toute augmentation du prix final sur leurs clients. Toute décision du gouvernement de réduire (temporairement) les accises ne sera jamais suffisante pour compenser l’augmentation réelle des coûts. Les organisations professionnelles plaident également pour l’utilisation obligatoire d’une clause diesel sans plafond dans les contrats de transport.